Nous entendons souvent parler de stress, mais de quoi s’agit-il précisément ?
Le stress est un état d’adaptation, une réponse spécifique de l’organisme à un stimulus extérieur.

________________________________

Quand sommes-nous sous stress ?

Nous sommes en situation de stress dès que nous devons nous adapter à notre environnement extérieur. Toute expérience – positive ou négative – demande une adaptation de notre part : mariage, naissance, séparation, examen, etc. Nous sommes donc constamment sous stress ! 

 

 

Il existe 2 formes de stress

Toutes les formes de stress ne se ressemblent pas. Voici les 2 formes : 

  • L’eustress

Considéré comme le stress « positif ». Il est celui que nous traversons lorsque nous sommes stimulés positivement par quelque chose. Dans cet état, nous nous sentons comme remplis d’énergie, presque invincibles. Suite à cet état d’eustress, notre organisme revient à la normale.

  • La détresse

Considérée comme le stress « négatif ». C’est cette forme de stress que nous avons le sentiment de subir et qui demande une importante énergie pour pouvoir y faire face. Il est accompagné d’un sentiment de mal-être.

 

 

Les 3 cycles du stress

D’après le biologiste Hans Selye, le stress comporte 3 stades. Il nomme ces stades le Syndrome d’Adaptation Général (GAS en anglais).

Voici ces stades et leurs spécificités :

Ce schéma illustre la manière dont une personne consomme son capital de résistance au stress lorsqu’elle y est exposée de manière continue : en cas d’exposition à un facteur de stress prolongé, une personne puise de manière intense dans son capital, le réduisant de manière drastique

 

L’équivalence avec les 3 stades de vie

Le Docteur Hans Selye a assimilé chaque stade du stress à une période de vie. C’est ce qui est représenté en bas sur le schéma :

  • La phase de réaction d’alarme correspond à l’enfance. C’est une phase durant laquelle la résistance au stress est moindre, et les débordements émotionnels réguliers.
  • La phase de résistance est l’âge adulte, avec une adaptation aux facteurs de stress récurrents.
  • Et enfin, la phase d’épuisement correspond à la vieillesse, avec une perte irréversible de l’adaptabilité.

 

Le capital de résistance au stress

A l’image du capital solaire – c’est-à-dire à notre capacité de protection face aux effets nocifs des rayons du soleil – nous aurions un capital de résistance au stress, qui joue exactement le même rôle vis-à-vis des effets nocifs du stress sur notre santé. C’est ce que le Docteur Selye nomme l’énergie d’adaptation.

La manière dont nous consommons ce capital durant chaque stade du stress est représentée sous forme de graphique dans le schéma ci-dessus :

  • En phase de résistance, la consommation du capital de résistance est à son maximum, impactant considérablement nos « réserves ».
  • Au dernier stade, le corps n’a plus de réserve, c’est-à-dire que l’entièreté du capital de résistance au stress a été consommé. C’est à ce stade qu’une personne se retrouve sans énergie, en dépression ou en burn-out. Cela se ressent au niveau mental (incapacité à penser, capacités cérébrales réduites), physique (épuisement, difficulté à se mouvoir), et physiologique (incapacité à dormir alors qu’il y a épuisement, humeur instable, perte / prise de poids).

 

Comment préserver son capital de résistance au stress ?

La seule manière de récupérer est de pratiquer une activité qui nous ressource, ou tout simplement de se reposer. Par exemple :

  • Dormir (idéalement 8h par nuit) 
  • Pratiquer une activité sportive régulière
  • Marcher dans la nature (la nature est très ressourçante !)
  • Faire une activité qui permet à notre esprit de ne pas penser à la source du stress (dessiner, danser, lire, méditer, etc.). 

Ces activités qui nous font du bien sont très importantes puisqu’elles nous ressourcent en énergie – et ainsi « remplissent » le capital de résistance – en plus de nous apporter un équilibre.

 

La kinésiologie et le stress

La kinésologie est une technique dont le principe repose sur l’identification et la réduction des stress.

Au cours d’une séance, les stress sont identifiés par le test musculaire. Ce sont ensuite les prises de conscience faites par la personne qui permettent de mettre en lumière les sources de stress et la manière dont une personne le traverse. Une fois ces aspects conscientisés, ces expériences ne sont plus vécues comme une détresse, et la personne retrouve sa capacité à atteindre ses objectifs et à évoluer sans être impactée négativement par ce stimulus

C’est la raison pour laquelle un bon objectif en kinésiologie est un objectif qui nous stresse : par ce blocage, le corps indique une croyance limitante qui nous contraint, et qu’il faudrait libérer pour être à nouveau capable d’atteindre ce but.